Affaires d'Etat ou Affaires de Coeur?[pv:ma douce Marie]

L'Amérique, peut-être un continent dont aurait jamais voulu entendre parler, mais seulement voilà l'Amérique avait fait entendre sa voix libre dans le monde. Et c'est les indépendantistes Américains qui récolteraient tous les honneurs, la France s'était ruinée pour eux. Aquoi bon se salir les mains pour ces colons anglais, toutes tentative d'assaut contre le voisin d'outre-manche avait échoué. Que faire? Il ne fallait pas laisser la situation s'envenimer, la Nation s'endettait davantage. La Cour dépensait trop! Marie-Antoinette dépensait beaucoup trop!!! A cette pensée le Roy en devint furieux tout en griffonant les mauvais chiffres de sa plume, immortalisant l'horreur actuelle sur ce papier qui sera sans précieusement conservé pour s'en servir contre Louis. La jalousie étouffait vraiment cette horde de vampires courtisans.
Tout en restant fixe sur sa chaise, le regard dans le vide, s'imterrompait parfois pour se remettre à écrire, pas les chiffres, mais plutôt ses sentiment, sa solitude. Dans cette solitude vint alors la pensée de Marie-Antoinette, mais son esprit, lui, se souvenait bien de madame Déficit. Il en avait contre elle d'ignorer la France entière, y compris lui. Une enfant gâtée ne valait pas mieux. Plus il y pensait plus dents se resseraient. Enfin il lâcha un hurlement de colère, et d'un revers de bras débarrassa le bureau, après avoir renvoyé ses domestiques ayant accouru au Roy criard. Les derniers papiers retombaient à terre lorsque le Roy la vit lors de leur première rencontre, il s'endormit donc dans ce rêve infini en souriant et en s'assoupissant dans sa luxueuse chaise.

Le temps était assez clément aujourd'hui. Le soleil brillait et il y avait quelques nuages par ici et part là qui faisait de l'ombre sur les grandes étendu d'herbes lorsque l'un d'eux passait devant. C'était une excellente journée pour aller prendre l'air, et j'étais l'une des première a en profiter. J'avais passé au moins deux heures à marcher à travers ces jardins qui m'étais à présent si connu. Chaque recoin avait eu un mystère qui ne l'était plus, à présent.
Je portait l'une de ces magnifiques robes à dentelles. Celle-ci était couleur bleu marine et s'assortisait parfaitement bien avec mes cheveux blond. Encore une fois, je n'avais pas voulut porter une perruque, elles me tenaient vraiment beaucoup trop chaud lorsque le soleil venait à tapait sur nos tête. Et puis, j'adorais essayé de nouvelles coupes et des nouveaux rubans à la mode.
En rentrant à l'intérieur du chateau, j'entendit un hurlement venait du cabinet du roi. Pas besoin de me l'indiquer, je savais qu'il s'agissait de Louis. Mais pourquoi donc se mettait-il à criait comme ça ? Curieuse comme pas deux, je me mit à marcher en direction de ladite pièce, tout en tenant légèrement ma robe, afin que je ne arche pas dessus et l'abime, ou encore ne déchire ou la salisse, ça serait vraiment pas très fu-fut de ma part. Surtout que cette dernière me plaisait tout particulièrement et devoir me changer ne me ravissait nullement.
Doucement, maus sûrement, j'ouvrit la porte du cabinet et y pénétra, la refermant derrière moi. A ma grande stupéfaxion, je vis le roi, assoupit ou endormit sur sa chaise. Un discret sourir naquit sur mes lèvre, tandis que je murmurait, me rapprochant de lui.

-Louis... ?

Une légère et douce voix tira le roy de son sommeil. Un peu confus se retourna et vit sa grâcieuse reine avec lui, élégament vêtue. Il devait rêver pour pouvoir entrevoir un ange. Se souvenant soudain de sa colère et de sa frustration, il se leva, doucement certes, car il était encore ramoli. Il la considéra un instant, la regardant de haut en bas d'un air furieux. Il lui fit compliment d'un ton calme, se tenant droit, les mains dans le dos, il lui adressa son point de vue d'un ton faussement joyeux et même ironique.

-Quelle robe ravissante! Vraiment éblouissante! Je me demande combien de Louis se sont envolés pour que vous puissiez l'arborer.
J'espère que vous ne souffrirez pas trop de mettre cette même tenue deux jours à la suite. Mais suis-je ignorant? Vous en avez bien d'autres, beaucoup d'autres aussi raffinées et...coûteuses que celle-ci.

Il n'osait pas hurler sur Marie-Antoinette, il était de nature trop douce avec l'amour pour s'en prendre à sa femme de manière violente ou du moins n'était-il pas nécessaire pour le moment de s'emporter. Il prit un papier sur son bureau et le tendit à la reine, il n'attendit point qu'elle daigne le saisir et le laissa tomber dans ses bras. Ce papier retenait toutes les folles dépenses exorbitantes sans entrer dans le détail. Le roy toujours les mains dans le dos baissa la tête jusqu'à arriver devant la vaste fenêtre donnant sur les jardins. Il continua d'exprimer son indignation tout en regardant les fourbes courtisants batifoler sur l'herbe.

-Jour après jour, vous ne faites qu'endetter la nation madame. Je suis extrêmement déçu de votre manque de clairvoyance envers les intêrets de la France...

Ses folies faisaient perdre énormément d'argent, mais plus grave encore, ses désirs lui faisaient aussi oublier son mari, du moins c'est ce que le roy pensait.
Elle oubliait et sombrait dans les plaisirs infinis. Louis ignorait tout de ses passe-temps et occupations mais à part les jeux, les promenades et les salons, ni qui elle fréquentait en dehors peut-être la duchesse de Polignac. Mais sinon le roy avait encore beaucoup à apprendre sur sa propre épouse qu'il ne voyait pas souvent en une même journée. Quelle déception! Louis était effondré devant le comportement irresponsable de Marie-Antoinette.

...déçu par votre ignorance envers moi.

Rabaissant le regard, tel un chien battu, il cherchait, il ne la comprenait pas, et par cela, il s'irritait lui-même.

Restant droite et inexpresive, je ne dis pas un mot. Je me contentait d'écouter les paroles du roi, le regardant. Je n'avait pas bougé d'un poils, ni pour me déplacer ni pour changer de position, ne serait-ce qu'un milimètre. Cependant, mes mains se crispèrent et se resserrèent encore un peu plus sur les plis de ma robe. Je pouvais presque sentir mes onlge à travers, mais je n'en fit rien, préférant m'occuper de la situation présente qui ne semblait que jouer en ma défaveur de secondes en secondes. Voilà donc la raison de son ennervement de tantôt. Enfin, de tantôt... il l'était toujours, je le voyais plus que nettement. Même si Louis parraissait plus que calme, on sentait parfaitement la touche de colère dans le fond de sa voix. Tout comme dans ses yeux... bien que je ne pu que très briévement les voir, ayant baissé ses tête.
Je lâcha ma robe et prit le bout de papier, mais ne le regarda pas tout de suite, mais attendis que le roi est fini de parler pour le faire. Oh... hé bien... en effet... je n'y étais pas allé de main douce avec les dépenses du Royaume. Fixant les lignes manuscrites écrite à l'encre, j'étais soudain paralysé. Incapable de bouger, de penser quoi que ce fut. Le sort jouait décidemment et détestablement contre moi. Malgré mes bonnes résolutions de faire en sortes de réduire mes dépenses, cela n'avait que très peu suffit (même pas du tout). Mais je ne pouvais revenir en arrière, le mal était déjà fait. Que pourrais-je faire pour me racheter ? Question sans réponse...

-Mes attentions n'ont jamais été celles dont vous venez de me faire part à l'instant. Parvins-je à dire, enfin. Je ne me doutais guère que cela prendrais un telle ampleure... j'ai pourtant tenté de mettre fin à tout cela, croyez le bien.

Mon regard se décolla du bout de papier que je tenais entre mes mains gantées. Tentais de me défendre, de faire en sortes que je tenais à m'excuser, que je regrettaits... Est-ce que cela suffira, du moins ?

-Ne pensez pas que je vous ignore, Louis. C'est faux. Seulement je...

Mes mots me manquèrent pour exprimer et expliquer exactement ce que je voulais lui dire. Mais bizarrement, je sentais que ça ne servirait à rien. Les faits était contre moi, encore.